Muslim Women Protest French Burkini Ban By Swimming Fully Clothed

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A group of Muslim women have protested a French ban which prevents them from wearing burkinis in a local swimming pool.

The women bathed in suits covering their entire bodies – apart from their face, hands and feet – in the city of Grenoble on Sunday (June 23).

The pool in which their protest took place, the Jean Bron swimming pool, is just one of many in the country which bans burkinis.

Members of the group Citizen Alliance of Grenoble launched ‘Operation Burkini’ last month, to defend what they say is the right of Muslim women, the BBC News reports.

Many people in France regard the modesty swimsuit as a symbol of political Islam and therefore a ban is placed on wearing them, despite it infringing on basic freedoms.

The group wanted to protest this, and therefore changed into burkinis, entered the pool and bathed for about an hour with members of the community – many of whom applauded them for doing so.

Video footage of the protest which was shared on social media shows several of the women singing, applauding and chanting in the pool. Upon doing this, the Muslim members of the group were told by lifeguards that their swimsuits were not allowed.

The women were later questioned by police and were each fined €35 (approximately £30) for breaking the rules, French news outlet France Bleu reports.

Two of the Muslim women involved in the protest, Hassiba and Latifa, told the BBC they should have the same rights as other citizens.

They explained:

We have a dream: to have fun in public swimming pools like all other citizens, to accompany our children whenever they want to have a swim while it is very hot in the summer here in Grenoble.

We must fight against discriminatory policies and prejudice in France, as we are actually deprived of our civil rights of access to public services and city-owned infrastructures.

[A Grenoble, nouvelle action de désobéissance civile des Rosa Parks musulmanes pour le libre accès aux piscines publiques]🏊‍♀️🏊‍♂️ Ce dimanche après midi, sept femmes accompagnées d'une trentaine de citoyens solidaires ont désobéi au règlement de la piscine municipale Jean Bron, à Grenoble. Elles se sont baignées en maillot de bain couvrant, bravant a nouveau l’interdiction et poursuivant la campagne de désobéissance civile entamée en mai dernier pour les droits civiques des femmes musulmanes voilées. ☀️☀️✊Pour défendre la liberté de religion et leur liberté de femmes de couvrir ou de découvrir leur corps, elles s’inspirent de Rosa Parks et ont décidé de poursuivre leur campagne de désobéissance civile lors d’une assemblée à Teisseire dimanche dernier. A l’approche de la canicule, elles contestent la volonté d’Eric Piolle Maire de Grenoble de reporter à plus tard l’ouverture des piscines publiques aux femmes musulmanes voilées.✊Les femmes membres de l’Alliance Citoyenne avaient lancé en mai 2018 une pétition signée par 620 femmes musulmanes pour demander l’évolution des règlements intérieurs des piscines publiques grenobloises. En l’absence de retour elles affirment leurs engagements et publient une tribune dans le Libération suite à l’affaire dite du “hidjab running” de Decathlon puis organisent le 6 avril une manifestation en courant. Pour les piscines, elles invoquent le modèle de Rennes où la Maire avait rappelé qu’« aucun règlement ne peut se baser sur la laïcité pour interdire tel ou tel vêtement [et] que la laïcité impose la neutralité la plus stricte aux services publics et à ses agents, jamais aux usagers. » Depuis, le Défenseur des Droits a confirmé dans un avis du 27 décembre que l’interdiction d’une personne en burkini était une violation de la loi du 27 mai 2008 portant sur la lutte contre les discriminations. En Allemagne, un tribunal a confirmé le 15 juin dernier que l’interdiction du burkini violaient les principes d’égalité d’accès aux services publics. Après la première action, le RN et les Républicains ont rejeté la demande de liberté vestimentaire des femmes qui souhaitent se voiler en les accusant d’un “’islamisme politique, rampant ou assumé, incompatible avec la république française” (M. Chamussy). Pour l’Alliance Citoyenne et la coalition pour les droits civiques des femmes musulmanes, la liberté de conscience doit s’appliquer à tous, même à ceux dont on ne partage pas les convictions. Si la condition pour accéder au service c’est de renier sa religion (et donc ici, se découvrir), c’est qu’il y a une injustice. S’il y a une injustice, elle doit être corrigée. De son côté le Maire Eric Piolle a botté en touche et affirmé que “la priorité de la Ville de Grenoble est de tout faire pour éviter d’alimenter la montée aux extrêmes”, pas de garantir l’accès pour toutes les femmes au service public.Pour Taous Hammouti, “La mairie nous demande d’attendre. Encore un été privé d’accès aux piscines publiques. Et nos enfants qui doivent être accompagnés par un adulte pour aller à la piscine sont aussi pénalisés quand leur mère est privée d’accès. Matin Luther King disait: “Depuis des années, j’entends ce mot : « Attendez ! ». Il résonne à mon oreille, comme à celle de chaque Noir, avec une perçante familiarité. Cet « Attendez » a presque toujours signifié : « Jamais ! ». (…) On dirait que le pouvoir a besoin d’être bousculé pour enfin agir”.

Posted by Alliance Citoyenne de l'Agglomération Grenobloise on Sunday, June 23, 2019

In a Facebook post, Citizen Alliance of Grenoble said the protest, which was inspired by American activist Rosa Parks, was part of a campaign launched in May 2018 urging the Genoble Mayor Éric Piolle to reform the rules governing public swimming pools.

More than 600 Muslim women signed a petition asking for a change in rules, however they remain in place.

In 2010, France became the first European country to ban the niqab, a full-face veil worn by some Muslim women, in public.

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